Les grands hôtels pour tourime de masse.

J'ai séjourné une fois dans un de ces hôtels immenses offrant au bord de la mer des séjours de qualité correcte à un prix raisonnable, ce qui explique leur succès, et que l'on y va même son on n'aime pas trop, question budget. C'était à Lanzarote, aux Canaries.
Il était demandé de se présnter au repas du soir avec chemise ou polo et pantalon. Ce dress code peut surprendre, mais, face au sans gêne général de la clientèle dans la journée, j'ai mis un point d'honneur à le respecter, et à ne pas être nu-pieds, même pas en tongs, mais en sandales de cuir.
Ainsi je marquais mon respect du personnel et de la clientèle de l'hôtel, en y ajoutant contrairement à beaucoup de ne pas transformer mon repas en orgie, beuverie et gaspillage incensé de nourriture.
Le reste du temps j'étais bien sûr pieds nus.
J'ajouterai que si cette attitude sans gêne est souvent le fait de clients aisés venant d'un grand pays à l'Est immédiat de la France, un couple de français les a largement dépassés en manque d'éducation et impolitesse. Ils nous ont fait honte !

En Croatie, nous avons été accueillis dans un grand complexe hôtelier de ce genre à Sibenik. Sur les trois hôtels où nous avons séjourné, c'est celui que j'ai le moins apprécié. C'est une véritable usine et cela se ressent autour de tout. Notamment la pression constante qui pèse sur le personnel qui devient hésitant au niveau du comportement.

Tout est étudié pour garder le plus longtemps possible un client en lui offrant toutes les prestations de services et de loisirs. Un peu comme un parc d'attraction.

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Ce que j'ai détesté par dessus tout, c'était lorque nous mangions. A peine notre assiette terminée, que dis-je, notre dernière fourchette dans la bouche, que l'assiette était happée par une personne qui surveillait où nous en étions.
Alors que j'étais bien sappé, par provocation en réponse à ce fâcheux comportement du personnel, c'est pieds-nus que je suis parti chercher mon dessert. J'ai eu bien sur droit à un ou deux regards mais c'est passé bien au dessus de mon orgueil.

C'est vrai, j'avais oublié ce détail du personnel un peu trop attentionné, on sent une pression sur ses épaules. Mais ce n'est pas le pire.
Ce qui m'avais le plus choqué est le gaspillage, avec des clients qui remplissent leurs assiettes au buffet pour ne manger que le quart de ce qu'ils ont pris. Ecoeurant ! Et comme ils ont souvent pris la formule "all inclusive", je ne vous dis pas les beuveries !
Et enfin, alors qu'à Lanzarote il n'y a pas d'eau, et que toute l'eau douce vient des usines de déssalement, toutes les chambres sont équipées de baignoires sans aucune recommandation d'économiser l'eau.
Comment transformer un paradis en temple de la consommation à outrance....