"Courir pieds-nus, c’est bon pour la santé !"

"Courir pieds-nus, c’est bon pour la santé !"

Ce n'est pas moi qui le dit, mais cet article qui résume assez bien les choses :

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Il y a juste la fourchette "30 à 75%" qui me laisse un peu perplexe, statistiquement parlant...

En effet bonjour la fourchette ...

D'autant qu'un coureur pieds nus n'est pas pour autant sûr de ne jamais avoir de lésion ...

Très bon article tout de même (un de plus) qui résume bien les avantages et les
précautions a prendre pour bien courir

Oui, tant qu'à faire, ils auraient pu mettre "0 à 100%".

" Leurs conclusions ont été sans appel : ceux qui courent pieds-nus posent en premier lieu l’avant du pied sur le sol, et lorsque très rarement ils aplatissent d’abord la plante du pied ou le talon, l’impact est nettement moins brutal. La peau étant un organe sensoriel, elle contient des récepteurs qui vont renseigner le cerveau sur la pression et la température du sol. Le pied va donc naturellement s’adapter à la surface sur laquelle on court, ce qui va réduire d’autant le risque de traumatisme. " (sic)

Nous en perlions il y peu de temps...
C'est le fondement même de notre pratique.

Bonjour, je viens d'arriver sur le forum et j'ai lu vite fait la brève mise en lien (c'est un peu court et pas assez argumenté pour appeler ça un article).

Je voudrais réagir à la conclusion : "La meilleure surface pour débuter reste évidemment le sable..."

C'est faux, le sable est le meilleur moyen d'avoir une tendinite.

Le meilleur revêtement pour débuter est le trottoir, l'asphalte lisse ou le chemin de forêt en terre bien tassée. Ca permet aux muscles du pied de se renforcer doucement sans les desagréments du pied non habitué, comme les ampoules dûes à l'abrasion d'un revêtement grossier ou les hématomes dûs aux cailloux et au fait qu'on n'a pas encore acquis une foulée légère et le réflexe "d'enrober" ce qui peut blesser.

En effet, le sable mou ne doit pas être terrible pour les tendons
(même si ayant fait un peu de beach volley dans ma jeunesse, je n'ai jamais eu
de soucis). Ceci etant, le sable près de l'eau (plus dur) doit être bien
moins traumatisant. Avec l'asphalte, il faut vraiment y aller très progressivement
car seuls les muscles assurent l'amorti. Sur un seul un poil plus mou, les chocs
sont tout de même moindre

Salut karuiashi, je n'arrive pas à voir où est ton 2 messages, mais je t'invite à te présenter ici

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pour que nous en sachions un peu plus sur toi et tes attentes en matière de barefooting.

Sinon, moi j'ai commencé sur des pelouses de terrain de foot et j'allais tous les x minutes courir un peu sur la piste d'athlétisme, ou du bitume si je n'étais pas sur une pelouse de stade d'athlé.

Pour l'avoir pratiqué très souvent, le sable est en effet
plus agréable s'il est proche de l'eau.
Ce n'est pas la meilleure surface pour préserver
des tendons fragiles.
Je me souviens avoir couru 10 km tous les matins sur
le "sentier des douaniers" dans la région des Abers,
c'est un amalgame des sable, de terre, et de végétation
tout à fait adapté aux pieds nus en plein bord de mer.

Salut, je me suis présenté dans la rubrique prévue à cet effet, j'étais passé à côté hier.

Ma réaction sur le conseil de l'article de commencer sur le sable est dûe au fait que comme la plupart des articles traitant du barefooting, dans ce type de presse dévouée au maximalisme et à son dogme de la technologie toute puissante, que ce soit dans les chaussures et les équipements aussi nombreux qu'inutiles, même quand le sujet est traité de manière, semble-t-il bienveillante, ça fini surtout par désinformé sur la pratique.

On ne commence pas par pratiquer de façon sérieuse sur une surface molle et mouvante la course pieds nus car on n'a pas les muscles et les tendons faits pour cela. Des années chaussées ont fait de nos pieds des trucs mous incapables de se soutenir sans une tige et une semelle.

Cette idée de commencer sur une surface meuble est colportée par des gens qui n'ont jamais essayé ne serait-ce que de marcher pieds nus ailleurs qu'à la plage ou sur une pelouse. Ils pensent comme beaucoup de gens que je croise lors de mes sorties que ça fait mal et qu'il faut être une sorte de pervers maso pour courir de cette façon ou alors une personne très courageuse dixit quelques mamies qui m'encouragent de temps en temps sur mon parcours.

Le meilleur moyen de faire ses semelles plantaires et de renforcer ses muscles et ses tendons, tout en trouvant le bon geste, celui d'atterrir le pied à plat et non sur le talon ou l'avant, c'est une surface lisse, plate et dure.

Cela doit se faire progressivement. Quelques minutes au départ, puis en augmentant progressivement le temps déchaussé et en écoutant ses pieds. Et surtout en ne courant pas sur la douleur comme la plupart des maximalistes que j'ai rencontré dans ma vie, des vrais maso ceux-là. Si ça fait mal c'est que ça fait du bien, et tant pis si il faut de la cortisone et une orthese pour continuer.

Bien entendu, chaque être humain étant différent, chaque histoire l'est aussi, et certains ont pu commencé sur des surfaces meubles tout en écoutant leur corps et s'en sortir très bien. Mais dans l'article, on parle de commencer sur le sable de façon généralisée. Hors c'est déconseillé par tous les pratiquants sérieux.

Par contre quand la musculature est là, variée les textures et les terrains est une très bonne chose, au contraire.

manu, mon deuxième message est ici

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Le sable est effectivement à proscrire pour débuter sur des
runnings de longue haleine.
Pour ma part j'ai débuté en terrain naturel, sous bois, sentiers
de toute nature et puis je suis venu plutôt le soir au bitume par
nécessité et manque de temps pour rejoindre les sentiers de ma région.
J'avoue préférer le millieu naturel mais je suis maintenant habitué à
marcher ou courir sur presque toutes les surfaces à part ces derniers jours ou
je dois me calmer pour résorber un claquage à la cuisse droite très douloureux.
J'ai un magnifique hématome !!!

Je n'ai jamais vraiment couru, à part quelques filles, et si j'adore marcher dans mes chemins
provençaux qui ressemblent souvent à des lits de torrents desséchés, je me vois mal y courir
sans m'y fracasser les orteils en moins de dix mètres. Je m'essaie parfois sur les revêtements
routiers; ça se passe plutôt bien côté pieds mais mes capacités de souffle prêtent à rire.

Il est vrai que l'on n'a pas forcément le choix des surfaces.

Il y a aussi un élément qui entre en ligne de compte, c'est le cadre ...

Si l"on veut courir dans le but de progresser, en effet, il faut choisir des surfaces
adaptées. Si l'on court pour se vider la tête (en trottinant plus qu'en courant vraiment)
je pense que l'on peut aussi choisir le revêtement et le cadre "plaisir" tout en tenant
compte des contre-indications mentionnées plus haut.

L'idéal étant d'avoir un terrain de jeu à la fois dur et "sympa"

Tout à fait d'accord!
Et s'il me vient l'envie de trottiner ailleurs que sur du bitume, je peux toujours aller faire un tour sur le chemin de
notre remarquable Canal de Carpentras.