coureur n'est pas marcheur

bon voilà à chaque vacances, je me retrouve loin de chez moi... => plus question que je ménage ma famille durant ces quelques jours et me voilà partis pour une vie dénudée (ho on parle des pieds ici, hein... c'est juste les chaussures... je garde le reste !! ) avec bien entendu une fatigue net sur les premiers jours.  malgré le fait que je cours régulièrement (5xsemaine c'est pas rien ! m... !)
Je constate que je suis incapable de faire aussi facilement la même distance en marchant... que ce que je ne fais en courant !
j'en conclus que les muscles ne sont pas les mêmes 

cette année ce sera Madère !!   et qui dit madère dit randonnée tous les jours => on entraîne les gosses à faire plus que 5km et on marche pour le moment, chaque semaine, une dizaine de km, dans notre magnifique région Ardennaise...

Mais, j'avoue que grosse faiblesse de ma part je n'ai encore que rarement retirer chaussure car pas mal gravillonneuse et si en courant je passe bien en marchant... je suis plus hésitant surtout si le jour même, j'ai déjà couru une dizaine de km et que les tendons tirent légèrement

Il n’empêche qu'il va falloir que je m'y mette sérieusement !! je n'ai ni envie de me taper des chaussures de randonnée durant mes vacances ... ni boiter (parce que hors de question de mettre des chaussures en vacances !! non, non et non !!!   ) comme Jeanne durant sa dernière année de vie


donc voici une annonce officiel :

je suis allé à Madère
c'est un régal pour la randonnée, vraiment

par contre oui, coureur n'est pas marcheur.

je cours plus que je ne randonne
et quand je randonne mes talons deviennent sensibles assez rapidement,
parce qu'ils ne sont que très peu développés par ma course

Moi je suis marcheur et pas coureur, à la grande satisfaction de mon épouse. Actuellement en villégiature
du côté de Sarlat, je nous ai concocté un bouquet de balades qui j'espère se passeront bien. Je vous raconterai!

  Madère, très bon choix, randos magnifiques avec aussi de bons dénivelés! Prévoir des lampes frontales pour
passer dans les tunnels des levadas. Super chouette, je te souhaite de bonnes balades!

en ce qui me concerne je fait les deux : marche et course  un peu plus course quand même mais je constate que après  une grande marche pieds nus ou après une course les zones sensibles ne sont pas les mêmes et effectivement en mode marche c'est plus le talon qui ramasse !!

"coureur n'est pas marcheur" : ça pourrait presque me définir ! Autant je commence à trouver mes marques et à prendre du plaisir avec la course pieds nus, autant la marche ne m'attire toujours pas... Coureuse n'est pas marcheuse !

Je suis allé moi aussi à Madère mais en mode chaussé à l'époque mais je ne sais plus trop la nature du terrain (si c'est barefoot friendly ou pas). Notre guide était lui en sandales.

Courage pour ton entrainement petit pied, je suis sûr que ça va le faire et que l'on peut-être un coureur marcheur
à défaut d'être un .....  marcheur coureur.  

françois a écrit:

[...] Prévoir des lampes frontales pour
passer dans les tunnels des levadas. [...]

yep merci, à tous et toutes, pour les encouragements


je ne suis pas je joyeux organisateur (j'aime me laisser porter par le courant) mais j'ai cru entendre que nous prenions des lampes de poches pour certaines balades, qui, comme tu me dis, se passent dans le noir.
Merci du conseil... même si j'ai une organisatrice qui assure un max ! (enfin il vaut mieux car si ça dépend de moi... faut prévoir l'imprévu et j'ai comme l'impression que c'est moins son truc)



PS : HEEELP !
grrr m'énerff' j'arrive pas à métriser les citations... pour l'exemple ici je ne peux pas incérer avant le commentaire sans être dans le cadre mais encore si je veux citer après coup un message j'ai tout, ce que j'ai écrit, qui disparaît et ça s'ouvre sur une nouvelle fenêtre !
GRRRRR

petit-pied a écrit:

j'arrive pas à métriser les citations

ha je crois que j'ai trouvé

Citation :

pour l'exemple ici je ne peux pas incérer avant

bon voilà qui marche mais je trouve ça étrange la méthode ! et je ne comprends pas l'histoire des citations multiples.

bon on va faire avec ça déjà on verra plus tard pour le reste

En effet, lors d'une balade nous avions emprunté un tunnel assez long
 (une vingtaine de minutes à la lampe torche)

Pour les citations multiples, ça merdois aussi parfois chez moi selon que j'utilise Firefox ou un 
autre navigateur

FAB a écrit:

Pour les citations multiples, ça merdois aussi parfois chez moi selon que j'utilise Firefox ou un 
autre navigateur

Je confirme !
Merci qui ?

Merci forumactif ????

Ceci dit, il est toujours possible d'écrire les [quote] à la main et de faire un copier/coller , mais c'est un peu plus fastidieux...

petit-pied a écrit:

je ne suis plus la lopette de mes débuts !!

Attention, il y a des homos sur le forum!

Autrement pour les cailloux, tu peux venir faire un stage en Provence!

françois a écrit:

Citation :

Attention, il y a des homos sur le forum!

Autrement pour les cailloux, tu peux venir faire un stage en Provence!

 boarf, on peut être homo sans être lopette... comme on peut être hétéro et porter sa-lopette

Pour la Provence, je te remercie, mais si mes pieds passent sur la caillasses... j'aime autant éviter si c'est possible   je ne suis pas avide de prouver ma virilité à ce point (Madame rirait bien en voyant ces mots je l'entends déjà : "virilité ? toi !!") 

Bon hé ho, sur quelle terrain tu m'entraine là... on va stopper avec ce sujet qui peu fâcher !! j'ai de très bons collègues qui en sont et que j'apprécie énormément

Bon allez, on poursuit hier petit marche de 6km familiale bon pas contente les filles on était plus dans le village par moment mais après tout flute et crotte !!

bon gros soucis sur un sentier juste après avoir fait mon intéressant* auprès de Madame... il a fallu que le sentier devienne franchement gravier pur et le "0-60" j'aime  vraiment pas c'est soit tu te torde le pieds car du gros vient juste sous l'arche soit du mini tout pointus qui vient te prendre en traître. aucune herbe alentours et 8 km de course du matin dans les pattes, (qui se demandaient déjà sur le départ si c'était raisonnable d'aller pieds nus....) bref à nouveau j'ai tenu bon et si pour une fois j'avais les chaussures dans le sac (CF questionnement du départ) on l'a terminée sans rien du début à la fin.

*

j'étais à la traine en cause le chien mais j'avoue : sentier hard fort étroit où je ne voyais pas grand chose + le chien qui me faisait des croche patte je commençait à la trouver mauvaise (j'vous avait pas dit que je suis légèrement sanguin?) bref on sort et on se retrouve sur la route... je les rattrappe et elle me lance : "alors, on a du mal à suivre ? c'est ce qui arrive quand on marche pieds nus ?..."

Mais quelques minutes plus tard, le fiston demande une halte pour cause petit caillou dans la chaussures et je réponds "c'est ce qui arrive quand on marche avec des chaussures"

1-1 !!   (+ regard furieux de Ma Chérie ) nooon mais !!

Excellent récit.  
La vie du marcheur pieds nus passe quelques fois par ces petites anecdotes et légères souffrances.

oui je me suis dit que j'en faisais un peu trop sur ce récit et qu'on pourrait se demander, après tant de déboire, s'il y a eu plaisir ?... 

mais en même temps "belle balade, bien aimé !"... c'était trop court et dans ce cas là je ne mettais rien et puis, ce qui est rigolos et fait qu'une balade reste un bon souvenir...c'est tous ces petits accros durant la balade, non ?...

Il existe bien un plaisir étrange, comme pour le sport en général où une certaine souffrance fait du bien. Il
semble que nous ne soyons pas fait pour vivre sans jamais avoir un peu mal de l'effort de temps en temps.

Et on se sent plus à l'aise quand la limite de la douleur recule, qu'on s'est adapté.

oui la question de la douleur est passionnante, il y aurait tellement de choses à dire là dessus.

par exemple le massage,
je suis pas un habitué mais après une course réussie je m'offre ça comme cadeau.
c'est vraiment bon, vraiment, c'est du plaisir énorme.
mais parfois à la limite du supplice, étrange non ?
la masseuse me dit que si je venais plus souvent le côté difficile disparaitrait et ne resterait plus que le bon.

les exercices du yoga sont parfois très difficiles, selon l'intensité à laquelle on les pratique.
mais le bien-être ressenti en fin de cours et les jours qui suivent est incomparable.

un pied qui est stimulé prend chaque fois plus de plaisir à se promener sur des terrains difficiles,
mais si cette stimulation est trop forte elle est douloureuse.

les frontières sont donc floues.
surement pour ça qu'il existe des gens "masochistes", qui aiment jouer avec la douleur.

dans son livre KB Saxton écrit un petit paragraphe sur le fait d'aller s'entrainer sur des cailloux,
et de "titiller la douleur"
tout ce que cette difficulté lui permet d'apprendre, 
pour ainsi être prêt une fois sorti du champ de cailloux à s'amuser encore plus et à souffrir encore moins.

et aussi chacun est différent face a la douleur ,certains supporterons très bien un passage bref dans des cailloux alors que pour d'autre ce sera un obstacle infranchissable , il y a aussi la capacité a se concentrer et a dépasser cette douleur (avec l'habitude surement ) quand je suis dans des passages difficiles je suis super concentré sur moi et sur le sol je ne pense plus a rien jusqu’à peu être ne faire qu'un avec le chemin et la sensation de douleur disparaît presque complètement chaque pas se pose exactement au bon endroit c'est comme être en osmose parfaite avec son environnement et la normalement c'est que du positif ,rien de mal ne peu arriver si tu cours avec le chemin 

j'ai remarqué aussi que le corps a besoins d'un temps d'adaptation : partir directement sur du difficile en début de course franchement moi j'ai du mal , j'ai l'impression de ne pas être prêt et ça fait mal , par contre après quelques KM sur goudron ou chemins pas trop méchants quand j'attaque mes chemins de caillasses ça passe beaucoup mieux ,dans le mouvement presque naturellement  

mouais et ne pas avoir de personne chaussées qui veulent prouver à tout prix que j'ai tord... et fonce, devant, dans ces putains de cailloux !! 
si j'étais un peu moins soupe au lait aussi et que je n'entrais pas dans le jeu... je pourrais y aller à mon rythme mais bon on ne se refait pas.

Puisque vous parlez de douleurs j'avoue que ça fait partie des raisons pour lesquels je me suis lancé dans le pieds nus... non pas que je cherche la douleur mais j'avais envie de voir les adaptations du corps et tout ce dont vous parlez, c'est ce qui me fascine dans le pieds nus. je trouve ça super intéressant et je vois qu'après trois ans de pratique, j'ai encore pleins de trucs à découvrir sur mon corps.

vous n'avez pas cité mais j'avais déjà eu l'occasion de voir que la nuit, (j'ai peu fait... mais je vais peut-être devoir pratiquer en ce jour trop chaud... une horreur !!) on est bcp moins stressé et on ressent bcp moins la douleur ! je pense que le fait que l'on ne voie pas par avance, on n'anticipe pas et que du coup, on souffre moins... tout serait dans la tête finalement !

oui alors la pour les trails de nuits pieds nus ,j'ai déjà fait des essais sans bobo mais je reconnais que l’adrénaline et la concentration sont a leurs combles c'est une expérience super bizarre de courir pieds nus de nuit car tu n'a plus ou presque plus les repaires visuelles , tu n'a pas d'autres choix que de fonctionner a l'instinct  , je n'en garde que es bons souvenirs !! 
mais petit pieds la il ne fait pas trop chaud ! c'est juste bien  ! moi j’adore !

Rajoutons à cela que nous les européens bien civilisés faisons bien rire les populations un peu plus reculées
avec nos craintes des petites douleurs (non!! pas une piqûre!). Le port permanent des chaussures doit être
un facteur aggravant de la crainte de souffrir un peu, qui explique l'étonnement crispé des promeneurs de
rencontre quand on se croise sur des sols un peu difficiles...